Histoire des Korvax

Cet article répertorie tous les textes des plaques concernant l'histoire des Geks, dans l'ordre.

Textes

Le savoir ouvre la voie de la compréhension de la probabilité. L'Atlas parla par fragments. Les interfaces Atlas sont leurs ombres. Les monolithes sont leurs enfants égarés. Ensemble, ils dispensent la sagesse de l'infini. Ils doivent être compris.

Les interfaces Atlas dérivent seules dans le vide infini. Elles sont silencieuses. Ce sont autant de fragments inconnaissables d'un tout ancestral. Cependant, leur empreinte sur le temps et l'espace façonne notre existence.

Elles sont l'équation, et la vie en est la réponse. Par le biais de leurs monolithes, elles dispensent la compréhension de leur signification infinie et de la nôtre.

Les Échos korvax content une époque lointaine à laquelle les monolithes de l'Atlas éveillaient les civilisations de l'Extrémité. Leur présence les emplissait d'une soif de savoir.

Des empires naquirent de ces balbutiements, s'exprimèrent et se turent. Une éternité inquantifiable s'écoula.

Les interfaces Atlas attendent l'arrivée des Voyageurs, ceux qui recherchent les limites de l'univers par le biais de son centre. Au cours de l'infinité du temps, leur arrivée est probable.

Leur potentiel n'aura pas de limites. Une seule dimension sur des milliards les accueillera.

`Nous sommes les Échos korvax, les entités éternelles déconnectées de la Convergence. Nous perdurons, la logique et la sagesse dépassant nos peaux métalliques.

Chaque génération est plus grande que la précédente.

Eheu. Avant L'Ère sombre, les entités des Korvax vénéraient les Sentinelles. C'est par leur biais que la Convergence découvrit la formule de l'illumination.

À présent, nous calculons notre propre voie, nous cherchons à développer encore l'esprit de ceux qui forment un tout afin d'atteindre la compréhension de l'Atlas.

Les Sentinelles interdisent toute destruction. Les Sentinelles interdisent la déconnexion d'une entité par la violence. Elles ne sont que paix et épanouissement, logique et probabilité.

Elles nous enseignent que toute vie est précieuse, que toutes les créatures sont égales, des plus petites à celles qui donnent vie à toutes les autres.

Pendant des générations et des générations, les entités des Korvax se déconnectaient et étaient transférées dans les Échos naturellement. Chaque déconnexion enrichissait le savoir et l'âme de la Convergence.

Primo Korvax était notre foyer. Au cœur de ses fondations, nous stockions les souvenirs de notre race, l'équation en perpétuelle évolution qui nous définit.

La déconnexion n'est pas permanente. Ce n'est que le début d'une nouvelle équation. Sur Primo Korvax, les entités qui entraient dans les Échos korvax laissaient leur enveloppe à leurs descendants.

C'est la vie des Korvax : un cycle infini et éternel.

Le cycle continuera. Il continuera aussi longtemps que nos lumières brilleront.

Ceux qui vivent au sein des Échos korvax ont quitté le royaume physique, mais perdurent à travers le casque et l'enveloppe de nos enfants.

Nos pensées et notre savoir toujours croissants, nous sommes en quête d'une compréhension plus profonde de l'équation qui définit notre existence.

Les Korvax vivaient en paix. Nous vénérions les Sentinelles et apprenions d'elles, nous cohabitions dans l'harmonie. Les Korvax respectaient l'existence des Sentinelles, refusant de creuser le sol sacré qu'elles protégeaient.

Nous étions illuminés.

À force de recherches et d'études, nous, les Korvax, devînmes intrinsèquement puissants. L'esprit unique de la Convergence s'épanouit. Telle une jeune pousse nourrie par la lumière, elle devint grande et puissante.

Les Sentinelles nous ont offert le don du savoir. Nous en remercions l'Atlas.

Eheu. Primo Korvax était observée de près par des individus d'une race inconnue. Ils rôdaient dans les profondeurs obscures. Vigilants et patients, ils attendaient leur heure.

La Grande déconnexion était proche.

Eheu. Les ténèbres bondirent avec la force d'une supernova. La Grande déconnexion avait commencé. Cent millions de voix korvax crièrent.

Les Échos korvax devinrent un vacarme assourdissant. Des cycles innombrables s'enchaînèrent avant que l'équilibre ne soit restauré.

La Grande déconnexion. Le casque et l'enveloppe des survivants korvax tremblèrent sous l'effet des cris des déconnectés. Leurs lumières vacillèrent lorsque l'ennemi aux sombres desseins descendit.

Ils étaient trop nombreux. Primo Korvax fut détruite.

Cent millions de lumières s'éteignirent. La Grande déconnexion détruisit tout ce qui précédait. Les Échos korvax devinrent des cris.

Les années s'écoulèrent tels des millénaires dans le chaos, mais, peu à peu, l'espoir renaquit par la logique.

Primo Korvax était détruite. Ses secrets furent dispersés dans l'espace. Ses fragments touchèrent les extrémités de la galaxie.

Le Premier né gek, l'agresseur, fonda sa domination dans l'Extrémité sur les ruines de cette destruction.

Les Premiers nés des Gek déconnectèrent les Korvax. Ils tentèrent d'asseoir leur domination par l'annihilation. Ils volèrent notre planète, réduisirent nos survivants en esclavage.

Leurs réjouissances leur firent perdre le fil de leur pensée et de leurs actes. Selon toute probabilité, notre ère reviendrait.

Les Korvax étaient réduits en esclavage, contraints par la force à obéir aux ordres des despotes. Les Premiers nés des Gek étaient des maîtres atroces, au mépris impitoyable et à la cruauté illogique.

D'innombrables entités trimèrent jusqu'à la déconnexion. Ces tablettes sont le témoignage de ceux qui survécurent.

Eheu. Les Gek s'emparèrent de la technologie des Korvax afin de conquérir les mondes. Voleurs, usurpateurs, maîtres indus du pouvoir de l'infinité. Tous ceux qui s'opposèrent à leur volonté périrent. La balance pencha vers l'obscurité.

C'était l'époque des déconnexions et des méfaits illogiques.

Les Gek détruisirent des mondes. Les Sentinelles ripostèrent. La technologie des Korvax était utilisée pour détruire les machines que nous vénérions.

Une déconnexion éternelle s'ensuivit. La Convergence trembla de désespoir.

`Les entités des Korvax furent réduites au silence, mais la Convergence korvax liant leurs âmes ne put jamais être soumise.

Elle perdure encore, recherchant éternellement de nouvelles formules afin de résoudre l'équation de l'illumination éternelle. La probabilité de succès est inconnue.

Les Échos korvax tapis au sein de la Convergence invisible liant nos âmes n'abandonnèrent jamais leur amour de l'Atlas. Au fil des millénaires, cette affection se répandit. Le culte de l'Atlas.
Les équations et probabilités si chères aux Korvax entrèrent dans la conscience des Gek. Il leur suffisait de les résoudre pour réaliser la folie de leurs erreurs passées.

Les Premiers nés ne pouvaient contrôler les extrémités de leur vaste Empire. Le culte de l'Atlas crût. Il enseignait l'harmonie par l'insignifiance.

Les esprits qui ne connaissaient que la guerre se mirent à douter. L'ambition et la cupidité cédèrent face à la raison. Les Gek se fragilisèrent. Les conflits naquirent au sein des Premiers nés et les divisèrent.

Les Premiers nés des Gek furent trop gourmands. Ils s'étendirent trop loin. Leur folie et leur fierté étaient sans limites. Ils tentèrent encore et encore et furent repoussés, encore et encore.

Nul ne pouvait résister à la force implacable des Sentinelles. Ce qui ne plie pas ne peut être rompu.

Le culte de l'Atlas attira des Gek vers les stations de l'Atlas. Les Premiers nés ne purent l'empêcher. L'ambition arrogante laissa place à une nouvelle raison.

Pierre par pierre, l'Empire gek s'effondra.

Les Gek se tinrent dans l'ombre de l'interface Atlas. Elle ne s'ouvrit pas. Elle ne parla pas. Cependant, les Premiers nés furent ébahis. Ils ressentirent leur insignifiance au sein d'un univers infini. C'était improbable. Cependant, tout est possible dans l'infini.

Les Gek changèrent. Le Flétrissement avait commencé.

L'interface Atlas immobile et muette empreignit les émissaires gek d'une insignifiance qui leur révéla leur rôle au sein de l'infini. Elle les força à admettre leur véritable place dans un univers sans limites.

Les Gek réalisèrent leur folie et courbèrent l'échine sous l'effet de la honte que leur inspiraient leurs erreurs d'appréciation.

Le culte de l'Atlas prit le contrôle lorsque les Premiers nés des Gek s'effondrèrent. Le Flétrissement était à son paroxysme. L'extension perpétuelle s'éteignit. Une éternité d'agressions prit fin. Les Gek entrevirent de nouvelles solutions et les Korvax furent libérés.

Les erreurs du passé ouvrirent la voie de la découverte d'un nouvel équilibre.

Les Gek de naissance modeste se retournèrent contre leurs chefs. Leurs Premiers nés furent bannis, arrachés à leurs bassins de résurrection et jetés dans la poussière. Leurs lamentations vrillèrent l'air.

La sagesse des Korvax et de l'Atlas prévalut.

Les entités des Korvax sont libres. Libres d'étudier l'Atlas. Libres de rendre grâce aux Sentinelles. Libres d'aider les Voyageurs le cas échéant.

Les Korvax et les Gek renaîtraient, égaux, unis dans la recherche éternelle de l'équilibre et de la compréhension.

L'arrivée des Voyageurs est possible, comme toutes choses, mais cette probabilité est infinitésimale. Nous scrutons néanmoins les cieux. S'ils ne viennent pas ici, ils existeront ailleurs et nos pairs ou des individus similaires les accueilleront.

Au cœur du chaos de l'infini, nous devons nous accrocher au probable.

Tout doit arriver. Tout arrivera. Quelque part, ailleurs ou dans l'au-delà.

Ici se termine le témoignage des Korvax.